Mois d’hiver catastrophiques
Satanas est de retour
Plein de tocs de tags de tiques
Sous ses longs et noirs atours
Mois d’hiver dithyrambiques
La nuit s'allonge plus que le jour
Fallait-il vraiment qu’il me pique
Mon lit, ma couette, que j’aime d’amour ?
Mois d’hiver tout acoustiques
Monsieur grogne comme un ours
Quand déjà je m'anxiolytique
Sur les traces de son séjour
Mois d’hiver fantasmatiques
Comme ses mines de toujours
A consommer en utopique
Pendant qu’il patte de velours
Mois d'hiver philosophiques
cultivant l' hôte de secours
Œil mi-clos, ventre élastique,
guette du soleil le retour
Qui êtes-vous ?
mercredi 21 mai 2014
samedi 28 décembre 2013
@ngelus par asphalt (forum MACADAM)
@ngelus
asphalt le Ven 20 Déc - 15:03
Parfois, au milieu du vacarme,
des sirènes de pompier, de police, de gendarme,
parvient le son d'un tout petit clocher ;
Ding ! Dong !
Voici tout ce qui reste des anciens millenaires.
Ding ! Dong !
Je passe et n' interromps qu'à peine
vos guerres.
Ding ! Dong !
Jusqu'à ce que le feu
passe au vert !
Ding ! Dong !
Jusqu'à ce que le feu
passe au vert...
des sirènes de pompier, de police, de gendarme,
parvient le son d'un tout petit clocher ;
Ding ! Dong !
Voici tout ce qui reste des anciens millenaires.
Ding ! Dong !
Je passe et n' interromps qu'à peine
vos guerres.
Ding ! Dong !
Jusqu'à ce que le feu
passe au vert !
Ding ! Dong !
Jusqu'à ce que le feu
passe au vert...
lundi 25 novembre 2013
Ricochets extrait de site FB de Lo de Dada
Ricochet
Oh tant de cailloux jetés à l'eau
pour faire des bonds
pour faire des ronds.
Ondes de surface
concentriques cercles aquatiques
circonvolutions !
Galets volants :
choix expert de la pierre,
du cailloux rebondissant
puis geste savant du fils de l'eau...
Depuis la nuit des temps
pierre et mer
se défient
en ce ballet de galets
sur nos côtes, dansé chaque été
par les seuls initiés...
Lo De Dada
2013
Oh tant de cailloux jetés à l'eau
pour faire des bonds
pour faire des ronds.
Ondes de surface
concentriques cercles aquatiques
circonvolutions !
Galets volants :
choix expert de la pierre,
du cailloux rebondissant
puis geste savant du fils de l'eau...
Depuis la nuit des temps
pierre et mer
se défient
en ce ballet de galets
sur nos côtes, dansé chaque été
par les seuls initiés...
Lo De Dada
2013
mercredi 25 septembre 2013
Suspension
sur le banc à l'aise
les bouches industrieuses
accent tonique
sur la branche en l'air
la plume commune
et son roucoulement
l'air est à l'été
comme un mur réfléchissant
suspend sa chaleur
j'ai rêvé fontaine
et tes mots de bascule
au compte gouttes
un monde parallèle
qui vénère l'arrêt sur image
Prendre son temps.
les bouches industrieuses
accent tonique
sur la branche en l'air
la plume commune
et son roucoulement
l'air est à l'été
comme un mur réfléchissant
suspend sa chaleur
j'ai rêvé fontaine
et tes mots de bascule
au compte gouttes
un monde parallèle
qui vénère l'arrêt sur image
Prendre son temps.
samedi 8 décembre 2012
Une histoire de plume
J’ai surpris une plume qui draguait un papier
Et ce dernier, outré, gémissait, c’est assez !
Je suis estampillé, vise un peu mon grammage
Consacré aux bons mots. Cesse tes gribouillages !
Ton vieux bec émoussé et ton encre violette
Ne font que des pâtés, histoires sans queue ni tête.
Mais la belle aguicheuse lèche sa ligne droite,
Refuse d’être sérieuse ou de se tenir coite.
J’aime ta peau si blanche qui me donne le frisson
Sur laquelle je me glisse, mine de rien, sans façon.
Étale toi sous moi, susurre-t- elle délurée
De mes sons enjoués, je saurais t'enchanter
Foutaise et billevesées ! Si tu cherches à me plaire
Écris un vrai poème... un essai, ce s'rait mieux !
Lassée la plume se casse - laissant là l’ambitieux -
Pour rejoindre un brouillon avec qui se distraire
Si vous trouvez passant plume qui veuille s’amuser
En chatouillant vos pages de mots doux et légers
Ne soyez pas bégueule car rares sont de nos jours
Celles qui savent encore parler gaiement d'amour
Mijo - 2008 dans Un peu de légèreté
Et ce dernier, outré, gémissait, c’est assez !
Je suis estampillé, vise un peu mon grammage
Consacré aux bons mots. Cesse tes gribouillages !
Ton vieux bec émoussé et ton encre violette
Ne font que des pâtés, histoires sans queue ni tête.
Mais la belle aguicheuse lèche sa ligne droite,
Refuse d’être sérieuse ou de se tenir coite.
J’aime ta peau si blanche qui me donne le frisson
Sur laquelle je me glisse, mine de rien, sans façon.
Étale toi sous moi, susurre-t- elle délurée
De mes sons enjoués, je saurais t'enchanter
Foutaise et billevesées ! Si tu cherches à me plaire
Écris un vrai poème... un essai, ce s'rait mieux !
Lassée la plume se casse - laissant là l’ambitieux -
Pour rejoindre un brouillon avec qui se distraire
Si vous trouvez passant plume qui veuille s’amuser
En chatouillant vos pages de mots doux et légers
Ne soyez pas bégueule car rares sont de nos jours
Celles qui savent encore parler gaiement d'amour
Mijo - 2008 dans Un peu de légèreté
Libellés :
Bafouilles et Gargouillis (2008)
mercredi 17 octobre 2012
Biographe
Un gnurf fulminant arpentant le trottoir
Un spectacle étonnant qui fera plus de bruit
Qu’une gnarf allergique chassant toute la nuit
Les rêves qui la piquent à travers son peignoir
Un gnurf en plein soleil esseulé au comptoir
A-t-il plus d’appétit, sera t il plus croquant
Qu’une gnarf qui s’éveille décrochant ses mâchoires
Prête à mordre la vie en mixant tous ses temps
Parole de scribouilleuse, rapporteuse sans permis,
Dans la rue à minuit, la gnarf qui joue l’histoire
N’est pas plus comateuse que le gnurf étourdi
Que l'on pense, je l'écris, une authentique gloire
Un spectacle étonnant qui fera plus de bruit
Qu’une gnarf allergique chassant toute la nuit
Les rêves qui la piquent à travers son peignoir
Un gnurf en plein soleil esseulé au comptoir
A-t-il plus d’appétit, sera t il plus croquant
Qu’une gnarf qui s’éveille décrochant ses mâchoires
Prête à mordre la vie en mixant tous ses temps
Parole de scribouilleuse, rapporteuse sans permis,
Dans la rue à minuit, la gnarf qui joue l’histoire
N’est pas plus comateuse que le gnurf étourdi
Que l'on pense, je l'écris, une authentique gloire
J’entends, solidaire, leur triste chant d’amour
Pour de telles enclumes il s’agit d’un vrai four
Autant croire c’est clair aux mots fous de l’oracle
Renoncer à ma plume, à la page qu’elle racle
Il est vrai, Gnurf et Gnarf, ennuyeuses chimères
Dont j’étais biographe, ont tout fait de travers
M'ont laissée choir à terre, comme une vieille planche
Sans frime et dans mon verre, je siffle ma revanche.
(un peu de légèreté...)
(un peu de légèreté...)
Libellés :
Bafouilles et Gargouillis (2008)
samedi 4 août 2012
Attraction universelle
Allant de bon matin sur la route plate
ni bosse ni creux suspects à l'horizon
pas même de traîtres gravillons
pilotes automatiques, mes pieds se hâtent
Toute innocence, je les laisse faire
ne sont que deux, c'est pas sorcier
l'un après l'autre, devant derrière,
se lèvent, se posent, une enjambée
Sans réfléchir, le corps suit l'impulsion
pour l'équilibre, les bras balancent
nez poumons gèrent l'inspiration
les muscles chauds tiennent la cadence
La tête ailleurs, j'allais bon train en ligne droite
Or, soudain, le bel accord se détraque
les pieds s'embrouillent, font un croche patte
à moi, le vol plané . VLAN ! PATATRAC !
La terre m'embrasse, dure gamelle
je gagne, sonnée, la couronne étoilée
nouvelle leçon sur l'attraction universelle
ne jamais - ô jamais - se fier à ses pieds.
ni bosse ni creux suspects à l'horizon
pas même de traîtres gravillons
pilotes automatiques, mes pieds se hâtent
Toute innocence, je les laisse faire
ne sont que deux, c'est pas sorcier
l'un après l'autre, devant derrière,
se lèvent, se posent, une enjambée
Sans réfléchir, le corps suit l'impulsion
pour l'équilibre, les bras balancent
nez poumons gèrent l'inspiration
les muscles chauds tiennent la cadence
La tête ailleurs, j'allais bon train en ligne droite
Or, soudain, le bel accord se détraque
les pieds s'embrouillent, font un croche patte
à moi, le vol plané . VLAN ! PATATRAC !
La terre m'embrasse, dure gamelle
je gagne, sonnée, la couronne étoilée
nouvelle leçon sur l'attraction universelle
ne jamais - ô jamais - se fier à ses pieds.
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